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Islamiqua | L'islam et son image
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1 novembre 2006

La femme aux yeux des islamistes

Cheikh_Taj_Aldin_Al_Hilali__le_plus_haut_dignitaire_musulman_d_AustralieLe Mufti de l’Australie, le plus haut dignitaire musulman du pays, le cheikh Taj Aldin Al-Hilali (photo) a soulevé un tollé d’indignations après les propos qu’il a tenu a propos des femmes, "Si vous placez de la viande dans la rue, dans le jardin ou dans un parc sans la couvrir et que les chats viennent la manger... qui doit-on blâmer, les chats ou la viande à l'air ?", avait lancé le mufti, lors d'un prêche prononcé il y a quelques semaines devant cinq cents fidèles. "Si [la femme] était restée dans sa chambre, chez elle, portant son voile, aucun problème ne serait arrivé", avait ajouté le dignitaire, cité par le quotidien The Australian.

Ces propos n’ont pas tardés à être critiquer par l’ensemble de la classe politique australienne qui est allée jusqu’à demander l’expulsion du mufti présent depuis 1982 du territoire australien.

Pour freiner la vague d’indignation, les responsables musulmans d’Australie ont décidés de suspendre le mufti de ses activités : " Nous sommes parvenus à un accord pour qu'il prenne un peu de repos (...) et de temps pour voyager, (...) cela ne ferait que jeter de l'huile sur le feu s'il continuait à prêcher", a déclaré Tom Zreika, le président de l'Association des Libanais d'Australie.

Mais, et en plus du coté discriminatoire de ses propos, le danger des déclarations du mufti vient du fait qu’il s’agit d’ "une incitation au crime" : "De jeunes musulmans qui commettraient des viols pourraient se prévaloir de ces remarques, citer cet homme, leur chef spirituel, devant un tribunal " comme l’a déclaré Pru Goward, La responsable de la Commission gouvernementale de lutte contre la discrimination.

***

Il est vrai que ces propos peuvent choqués quelques uns. Mais le choque est certainement moindre lorsqu’on connaît l’origine de ces propos : Il s’agit d’un dignitaire musulman imprégné par une certaine vision de la femme partagée avec la majorité des musulmans et tous les islamistes. Jusqu’à aujourd’hui, et dans plusieurs pays musulmans, la femme est considérée mineure à vie, interdite de voter et même de conduire une voiture. Et cela n’est certainement pas le fruit du hasard mais bel et bien le résultat d’une certaine conception de la femme.

Une illustration de cette image de la femme dans la société musulmane et aux esprits des islamistes nous a été présentée par deux penseurs tunisien : Yadh Ben Achour dans son livre « Politique, Religion et Droit dans le Monde Arabe » et Mohamed Charfi dans son livre « Islam et liberté, le malentendu historique ».

En effet, comme nous l’explique Yadh Ben Achour, dans cette conception « la femme réunit toutes les conditions pour avoir le statut d’un inférieur. Elle est périodiquement tachée de « sang ». Elle est –en général- en dessous, dans l’échelle de superposition hiérarchique ciel-terre que l’homme a imaginée, elle semble passive, alors que son partenaire fait mouvement, atteste son énergie et sa force.

  Il ne sert à rien, au moins à l’échelle du court-temps, d’opposer les irréfutables témoignages de la science à ces extravagances. La culture se moque de la science. Le système culturel de qualifications a décidé que l’homme était l’agent et que la femme n’était que matière.

Cet univers culturel, fondé sur ses extravagances qui ne sont, somme toute, que des formes de rationalité, et tel qu’il s’exprime dans la littérature religieuse, juridique, la poésie, les lettres, à fixé la situation sociale et la figure de la femme en société.

   Elle est l’être appétissant, la source et l’objet de l’envie. Mais pas là même, elle est l’origine d’un désordre toujours menaçant, d’un désastre cosmique, d’un divorce entre l’homme et son Dieu. L’institution du mariage a précisément pour but, de maîtriser et de canaliser le dérèglement. Le point de départ : la sexualité est une force dérèglante. Elle l’est en particulier pour le male. Point d’arrivée : sacrons jusqu’aux limites maximum l’union sexuelle licite au profit de celui qui risque de brûler. Les limites maximum unions conjugales et aux unions dérivées (Milk al ya min).

   La religion ne s’arrête pas aux textes sacrés. Les textes subissent des extensions ou des rétrécissements considérables au contact de l’imaginaire. Ce dernier a vite fait de décrire la femme sous les traits les plus sombres. Si nous considérons par exemple la faute qui valut à l’homme d’être chassé du paradis, le Coran nous enseigne que c’est une faute partagée. Eve et Adam ont tous les deux et solidairement péché. Rien, dans le Coran, n’impute l’acte de rébellion à Eve. Rien n’en fait l’alliée du diable, l’origine du péché. Pourtant, c’est bien sa figure spécifique dans l’imaginaire collectif, aussi bien que dans les compilations juridico-éthiques. Pourquoi le péché commun est-il devenu celui de la seule Eve ? Parce que la société islamique ne pouvait autrement concevoir. C’est Bukhari qui rapporte, d’après Abu Huraira, le Hadith du Prophète : « N’était Eve, aucune femme ne trahirait son mari ». Relent biblique ? Cela est possible, mais surtout besoin d’une société particulière.

   Le voile viendra protéger l’homme de cette panique brûlante, de ce trouble violent qu’installe en lui son regard sur la femme. Le Coran a bien prescrit aux femmes de se couvrir et de ne pas relever leurs parures (sauf ce qui est communément révélé). Commentaire de Mujahid : « Lorsque la femme fait face, Iblis est assis sur sa tête et la pare pour celui qui regarde, et quand elle tourne le dos, il s’installe sur son dos et la pare pour celui qui regarde ».

   Pierre par pierre, un univers « obsessionnel » allait s’élever, toujours par référence aux hadiths :

- La femme est inférieure en raison (un témoignage d’hommes ne vaut-il pas deux témoignages de femmes ?) et en piété (les menstrues l’empêchant d’accomplir ses prières et son jeune).

- Elle est l’origine des conflits et du péché.

- L’accroissement excessif de la population féminine est un signe de la fin du temps.

- Elle est signe d’impureté

- Les femmes constituent la majeure partie du peuple de l’enfer.

- Au paradis, elles sont la partie essentielle des délices (longues dissertations sur la jouissance paradisiaque : regards, charmes, seins, yeux, mesures fantastiques de la durée et de l’intensité de la jouissance masculine, etc.) promis aux gens du bien.

   Premier révélateur de cette réalité : le langage. Les termes arabes qui désignent l’accouplement, e, tant que fait naturel, ou le mariage, en tant qu’institution sociale, sont à cet égard, éloquents. Les termes Nikah, Bina, dukhul évoquent différents aspects du mariage, mais dans lesquels seul l’homme est considéré comme l’agent actif (Bana’alayha, dakhala biha sont des verbes à sens unique, contrairement à Nakaha qui joue les deux sens). Plus significatifs, sont les verbes Wati’a (monter, fouler le sol, piétiner quelque chose) ou Waqa’a (charger, attaquer) ou bachara (entreprendre, engager) ou ‘açaba (cogner, heurter, atteindre, plus rare, mais utilisé dans le Mutta de Malek Ibn Anas), désignant tous les quatre l’acte sexuel mais seulement comme attribut de puissance proprement masculine, la femme y étant simplement soumise.

   Deuxième révélateur : le statut juridique de la femme. Il se caractérise par trois idées forces : l’inégalité des droits et partages (héritage, talion, butin, pension alimentaires), l’inégalité des pouvoirs (témoignage, mariage, qada, toutes les catégories d’imamats), et de l’autonomie personnelle (circulation, statut de corps, tutelle sur la personne, l’homme étant considéré comme « le chef de la femme »).

   Jusqu’à des temps très récents ce droit était (et il le reste d’ailleurs en grande partie) fondé sur les implicites suivants :

- La femme est l’enjeu, c’est-à-dire l’objet des stratégies matrimoniales. Elle est l’objet des transactions et de l’échange. Elle s’échange pour perpétuer l’espèce mais également pour le plaisir de l’homme. L’homme masculin achète son plaisir. La femme se consomme. Elle est donc objet de destruction. Elle se remplace, se fait répudier, corriger, priver de lit (le contraire est interdit).

- La filiation a pour objectif d’assurer, sans doute possible, la possession de l’enfant. Celle-ci étant un fait irrécusable par rapport à la mère, le droit tend à installer -par un jeu de fictions- la même certitude par rapport au père. D’où l’acceptation de la polygamie et l’interdiction de la polyandrie, le droit du nom patronymique, les règles de l’héritage, etc.…

- La maternité, indépendamment du fait qu’elle est supposée ralentir le développement intellectuel et l’activité physique de la femme, a été l’occasion d’une véritable division du travail. La femme au-dedans, l’homme au dehors (cf, les règles relatives aux droits de garde).

- L’imperium reste masculin. La puissance ultime revient au père et au mari. L’homme reste le souverain dans la cellule familiale comme dans la Cité. La souveraineté est virilité. D’après un hadith considéré comme authentique (Bukhari, Tirmidi, Nasa’i) le Prophète ayant appris que les Perses anciens avaient investi la fille de Kisra du pouvoir suprême affirma : « Ne peut prospérer dans ses affaires, un peuple dirigé par une femme ». (pp.237-241)

Mohamed Charfi, sera plus dur à l’encontre de cette vision que le monde arabe et les musulmans se font de la femme, il écrira dans son livre :

«  Le caractère discriminatoire de la charia à l’égard des femmes est bien connu. Sa dénonciation est un lieu commun. Pourtant, il faut aborder la question, car plusieurs de ses aspects restent mal connus.

   A l’opposé de la religion chrétienne, l’islam reconnaît la légitimité du désir et du plaisir sexuels. Ce n’est pas en soi, un péché, ni un mal nécessaire justifié seulement par le besoin de la procréation. D’une certaine manière la charia établit une liberté sexuelle très large, presque une licence, avec la seule véritable limite que cette liberté est réservée aux hommes et entièrement et rigoureusement exclue pour les femmes. C’est que, s’il prend la précaution de respecter certaines formes, l’homme peut avoir un nombre illimité de femmes.

   Il a d’abord le droit d’épouser quatre femmes en même temps. Ce droit est resté incontesté pendant treize siècles, c’est-à-dire jusqu’à une époque très récente, quand les premières tentatives de nouveaux ijtihads ont commencé. On justifie ce droit par le nécessité d’éviter le péché. Si un homme marié rencontre une femme, jeune fille, veuve ou divorcée, qui lui plait, pour qu’il ne soit pas tenté d’avoir avec elle des rapports illégitimes, autant l’autoriser à l’épouser. S’il n’est pas sur de l’aimer, de la vouloir comme épouse pour la vie, ni même simplement pour longtemps, cela n’a aucune espèce de gravité, car, après la consommation, une fois le désir assouvi, il aura toujours le loisir de la répudier quant il le voudra. Les esprit ‘‘sceptiques’’ répondront alors en posant la question de savoir pourquoi ne pas s’arrêter à deux femmes. Ce à quoi les ulémas répliquent en reprenant exactement les mêmes termes pour justifier la possibilité d’avoir une troisième puis une quatrième épouse.

   De plus, durant les treize premiers siècles de l’hégire, donc selon la charia, l’homme pouvait acheter autant d’esclaves que sa capacité financière le permettait et pouvait avoir des rapports sexuels avec toutes ses femmes esclaves. ‘est ainsi que, depuis les tout débuts de l’empire omayade, trente ans après la mort du Prophète, et jusqu’à l’abolition du califat par Ataturk en 1924, à de très rares exceptions, les califes, c’est-à-dire les chefs de l’Etat islamique, ceux qui avaient cette fonction religieuse à laquelle les islamistes sont si attachés avaient leur harem, ‘‘réserve’’ de femmes, qui pouvait en compter des centaines, voire des milliers. C’était la partie essentielle de la cour impériale. Et, pour qu’il n’y ait pas de loup dans la bergerie, ces femmes étaient servies par des eunuques. Si l’exigence de fidélité est l’expression de la jalousie, elle-même conséquence de l’amour, cela ne peut s’appliquer, humainement parlant, à des milliers de femmes en même temps. On reste perplexe devant autant de pratiques inhumaines, qui rappellent le droit de cuissage de la féodalité européenne.

   En tout cas, les uléma ne se sont jamais souciés de la vie affective ni des besoins physiologiques de ces centaines de concubines qui attendaient dans leur ‘‘palais-prison’’ avec la peur constante ou l’espoir non moins constant d’être la favorite d’une nuit.

   On peut nous rétorquer que cela est certes regrettable. Mais, ces pratiques étant aujourd’hui dépassées, il faut apprécier la charia dans ses autres applications après l’abolition de l’esclavage et la fin des harems. Il faudrait alors faire remarquer que, même en dehors des concubines, si l’homme n’a droit qu’à quatre épouses, il a droit à des mariages en nombre illimité. Car la charia ne contient pour l’homme que la limite de quatre épouses en même temps. Le polygame peut à tout moment répudier une de ses quatre femmes pour dégager un ‘‘poste’’ qu’il fera occuper par une nouvelle épouse… qu’il pourra répudier à son tour plus tard pour recommencer le même manège. L’homme peut même être sur qu’un temps limité, un an, un mois ou une semaine, le temps d’un voyage de vacances par exemple, son mariage sera valable. Pour les sunnites, ce sera tout simplement un mariage suivi d’un divorce. Certains émirs des pays du Golfe pratiquent ce genre de prostitution légale pour égayer leurs voyages d’agrément dans les pays pauvres de l’océan Indien sans que les théologiens ne trouvent à y redire. Quant aux chi’ites, ils sont plus francs. Le rite jaafarite reconnaît explicitement le mariage mutaa ou de jouissance, par définition un mariage provisoire, c’est-à-dire, pour être encore plus clair, une prostitution déguisée et réglementée. (…)

Dans le mariage, l’homme exige légalement de sa femme une fidélité à toute épreuve. L’infidélité de l’épouse est punie de mort par lapidation. Tandis que l’infidélité du mari avec l’une des autres coépouses est réputée légitime. En somme, l’homme a une jalousie à respecter scrupuleusement, des sentiments à ne pas froisser, un cœur à ne pas blesser, et un honneur auquel il faut bien se garder de porter atteinte. Mais la femme n’aurait rien de tel.

   Pour justifier cette inégalité flagrante, criante, les islamistes répondent par une série d’arguments. D’abord, l’argument de la nécessité d’éviter la confusion de parts. L’homme peut épouser plusieurs femmes, la certitude de la maternité et de la paternité de chaque enfant étant assurée. Tandis que, si une femme avait des rapports avec plus d’un homme, on ne saurait pas à quel père attribuer l’enfant. L’argument ne tient pas pour les femmes stériles ménopausées et ne tient plus avec les moyens contraceptifs et les techniques modernes d’analyses biologiques.

   Ensuite, l’argument démographique mille fois ressassé. Il y aurait sur terre plus de femmes que d’hommes ; ce serait donc pour rendre service à ces femmes, trop nombreuses, qu’il faut autoriser la polygamie. Argument dont aucune statistique n’a jamais démontré le bien-fondé.

   Et puis, l’argument humanitaire. Quand une femme est malade ou stérile, il serait préférable de laisser le mari épouser une seconde sans abandonner la première. Si on réplique à cet argument que la femme, aujourd’hui émancipée et disposant de revenus, pourrait revendiquer, elle aussi, ce droit quand son mari est stérile ou malade, les intégristes crient au scandale.

   Enfin, l’argument sociologique. Aujourd’hui, avec le mode de vie urbain, la crise du logement… la polygamie tend à disparaître. Cela est vrai. La tétragamie est socialement en voie de disparition et la bigamie est devenue rare. Mais, tant que la loi autorise la polygamie et donne au mari l’autorisation d’épouse une seconde femme, même sous conditions, selon les timides petites réformes introduites dans la législation de certains pays musulmans, il n’y aura jamais d’égalité au sein du couple. Et la femme vivra toujours sous cette épée de Damoclès, même si le mari n’utilise pas cette possibilité. La discrimination juridique entraîne inévitablement un déséquilibre dans le couple, une inégalité dans les faits et les comportements, une situation de dépendance et d’infériorité.

   L’inégalité dans la dissolution du mariage n’est pas moins flagrante. Le mode classique de dissolution est la répudiation qui, comme nous l’avons vu, est une faculté entre les mains du mari. Elle est de deux sortes : bein et raj’i, autrement dit définitive ou provisoire. Dans la répudiation provisoire, pendant tout le délai de viduité le mari peut se remarier avec la femme répudiée sans la consulter. En somme, ce temps ou elle aura été provisoirement répudiée lui aura donné à réfléchir et lui aura servi de correction pour qu’elle apprenne à mieux se conduire. (…)

   Les autres chapitres de la charia qui montrent son caractère discriminatoire à l’égard des femmes sont nombreux : le droit pour le mari de frapper sa femme ; en cas de dissolution du mariage, l’attribution de la tutelle des enfants au père (droit de regard sur l’éducation, surveillance, ensemble des taches nobles) et de la garde à la mère (nourrir, habiller, taches matérielles pour les enfants en bas age) ; part successorale de moitié inférieure à celle des hommes de même niveau de parenté ; interdiction pour les femmes d’exercer une fonction dirigeante ; obligation de porter le voile… La liste exhaustive serait trop longue. On a abordé ici la polygamie et les modes de dissolution du mariage avec quelques détails, essentiellement pour démontrer qu’il n’existe pas seulement quelques grandes règles inégalitaires dans la charia, mais que les uléma sont allés aussi loin que possible dans la réglementation des détails d’application, aggravant à chaque fois ce caractère discriminatoire. Il en est de même pour les règles attentatoires à la liberté de conscience. » (pp.65-71)

Lorsqu’on se met à l’esprit cette conception que se font les islamistes et la majeure partie des musulmans de la femme, il n’est plus bizarre de voir des déclarations comme celles faites par le cheikh Taj Aldin Al-Hilali, on se demande même comment il n’y a pas eu des déclarations plus dures que celles-ci.

Mais, dans tous les cas, la solution ne se trouve pas dans l’interdiction ou l’expulsion du mufti mais plutôt dans une (r)évolution dans cette image qu’on se fait de la femme. Nous devons agir sur les discriminations qui touchent les femmes dans le monde musulman, nous devons purifier nos références religieuses des hadiths falsifiés à propos des femmes et nous devons inculquer à nos enfants le respect de la femme. Ce n’est qu’avec ces mesures et bien d’autres que l’on parviendra à avoir (non pas actuellement mais dans le futur) une société musulmane respectueuse de la femme. Une société qui condamnera toute discrimination du genre de celle qui est faite par le cheikh Taj Aldin Al-Hilali.


Mercredi et Samedi. A partir d’aujourd’hui, il y aura un changement dans les jours de publication du blog. Au lieu du lundi et du vendredi, je vous donne rendez-vous les mercredis et les samedis.

Une critique, une suggestion, un complément d’information ? … merci de poser vos commentaires

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Commentaires
K
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D
salamoalaicom ya moeminine .je voudrait une famme pour mariage et merci.
H
Prière de distinguer "la charia" en tant que loi révélée par allah aux hommes ; et les tentatives d'implémentation des principes de cette "charia" dans l'histoire !<br /> <br /> D'autre part je suis contre l'idée de vouloir systématiquement réléguer la religion dans la sphère privée. <br /> L'islam est ma vision du monde, les hommes partageant les même idées sont libres de se réunir et fonder une cité basée sur leurs principes communs. Les occidentaux ont fondé leurs états sur des valeurs auxquels ils adhéraient, les bolcheviks le firent dans le passé, les musulmans rêvent d'en faire autant.
P
Si le monde musulman prend conscience de la necessite aujourd'hui de séparer les pouvoirs religieux et politiques il irait de l'avant. Aprés tout c'est l'Iran qui a ete le précurseur dans ce domaine; dans l'histoire, le pouvoir religieux était imbriqué au pouvoir politique mais sans effet reel, ce qui est encore le cas aujourd'hui dans presque la majorité des pays. Une veritable laicité minerait de l'interieur les fondamentalistes en sapant leur leitmotiv "humiliation de l'islam par l'occident". L'islam doit être une affaire personnelle et à chacun de travailler pour se hisser vers la modernité et les valeurs universelles qui sont l'apanage de l'humanité entiere.<br /> Encore un mot, bravo pour votre site, continuez même si les commentaires font defaut.
M
« Il n’y a rien à réformer dans l’islam » ? <br /> Je ne le pense pas, il y a beaucoup de choses qui doivent être réformer et d’autres, plus importantes qui doivent évoluer. Plusieurs sujets que j’ai déjà abordé dans ce blog atteste de cette nécessité.<br /> quant à la société musulmane, elle changera le jour ou la pensée réformiste gagnera plus de terrain.
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