Imposons la raison à la superstition !
Aujourd’hui, Islamiqua envisage d’aller encore plus loin dans le travail de critique et d’analyse des maux des sociétés arabo-musulmanes. Nous continuons à penser que la religion (l’islam) joue un rôle important -si non primordial- dans toutes les sociétés arabes, et nous sommes persuadés que toute tentative de réforme de ces sociétés qui ne prendrait pas en considération ce facteur est vouée à l’échec. Il est donc intéressant de continuer à analyser l’importance accordée au « sacré » dans nos sociétés, de décrypter le discours religieux, d’observer l’évolution de la pratique religieuse, de la foi … et de l’ensemble des éléments constitutifs du fait religieux. Seulement, on ne se propose point de limiter notre tache à un simple travail de statistiques et d’observations. Mais plutôt de fonder sur ces dernières notre analyse et nos propositions. En plus Islamiqua veut aujourd’hui développer sa ligne éditoriale pour aborder non seulement la nécessité du réformisme religieux mais aussi celui culturel, social et politique. Je souhaite faire de ce blog l’un des lieux de rencontre de ceux qui se soucient de l’avenir du monde arabe.
En imposant la raison contre la superstition, nous appellerons à l’avènement des Lumières dans nos sociétés. « Qu’est ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable puisque la cause en réside non dans un défaut d’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui (…) La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchis depuis longtemps d’une direction étrangère, reste cependant volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit facile à d’autres de se poser en tuteur des premiers. Il est si aisé d’être mineur ! »
Sans la sortie de l’homme (arabe) de sa minorité, rien ne peut être envisagé. Aucun type de développement. Aucun discours scientifique. Aucune politique d’éducation. Pour faire simple, aucune réforme ne peut réussir.
Or, pour sortir de cette minorité, il est primordial que l’homme arabe « ose penser ».
Et sur ce site, nous l’encouragerons à le faire !