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Islamiqua | L'islam et son image
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17 février 2007

Introduction à l’histoire du Chiisme (1)

Le chiisme a vu le jour au cours du premier siècle de l’Hégire et plus exactement suite à « La Grande Discorde » qui opposa les musulmans du Cham (la Syrie aujourd’hui) partisans de Mouaouia aux musulmans de Basra et de Koufa (en Irak) partisans du 4ème Calife ‘‘bien guidé’’ Ali (cousin et gendre du Prophète).

L’origine de ce mouvement fut politique et sa transformation en un mouvement politico-religieux ne s’effectuera que plus tardivement comme nous le verrons dans le cadre de cette introduction à l’histoire du Chiisme et des Chiites.

J’attire votre attention dès maintenant sur le fait que le travail que vous allez lire n’est pas l’œuvre d’un historien et qu’il ne prétend pas dire la Vérité absolue sur ce mouvement d’autant plus que les sources écrites qui existent aujourd’hui et qui on servit à élaborer l’histoire du chiisme n’ont vus le jour qu’au 2ème siècle de l’Hégire, c’est à dire après plus de cent ans de l’existence effective de ce mouvement.

Je ne rentrerai pas dans plus de détails quant aux conditions historiques de l’élaboration de l’histoire des Chiites mais j’ai simplement voulu attiré votre attention sur la relativité de certaines informations que vous pouvez lire dans cette introduction et ce malgré le fait que j’ai essayé de ne prendre en considération que les éléments les plus vraisemblables en érigeant la neutralité comme ma première référence.

***

naissance_dans_le_sangAprès la mort de Uthman en 35 de l’Hégire (656), Ali prendra sa place en tend que Calife des musulmans. Seulement, son règne ne durera pas longtemps car il sera très vite contesté par Mouaouia contre lequel il mènera la bataille de Ciffin en 37 de l’Hégire.

En l’an 40 de l’Hégire, Ali est assassiné par un Kharijite du nom d’Ibn Moljem et ce parce que les Kharijites considèrent que les deux parties qui ont provoqués la grande discorde des musulmans (Ali et Mouaouia) ainsi que leur partisans sont tous dans l’erreur, qu’ils étaient de grands pécheurs et qu’ils méritaient la mort et l’enfer.

La constitution du chiisme en tant que mouvement politique réclamant le Califat pour Ali ne s’arrêtera pas pour autant avec la mort de ce dernier. Très vite, les Chiites prêteront allégeance à l’aîné de ses fils, Al Hassan pour succéder à son père. Et de la réclamation du Califat pour Ali, nous passerons à la réclamation du Califat pour Ahl Al Bayt (La famille du Prophète).

Les historiens, relèvent qu’a part ces revendications, il n’y avait, à ce moment, entre les Chiites et le reste des musulmans aucune divergence doctrinal.

Al Hassan qui estimait ne pas avoir les moyens pour combattre Mouaouia préféra lui prêter, en compagnie de ses partisans, allégeance, puis se réfugie, accompagné de son frère Al Hussein et de son demi frère Ibn al Hanafya, à Médine.

Damas, ou le nouveau Calife compte le plus de partisans est devenue la capitale du Califat et les deux villes saintes de l’islam : La Mecque et Médine, céderont leur rôle politique à la nouvelle capitale et ne garderont qu’un rôle religieux.

Suite à la victoire incontestée de Mouaouia -et même auparavant- une très grave pratique a vue le jour dans les mosquées : l’injure de Ali dans les prêches du vendredi. Une pratique qui renforcera davantage la haine que porte désormais les Chiites pour les Omeyyades (partisans de Mouaouia).

En plus, l’allégeance de Al Hassan et de ses partisans ainsi que son ‘‘isolement’’ à

Médine n’ont, semble-il, pas suffit à tranquilliser Mouaouia sur le sort du fils de son rival. Il donnera alors ses ordres pour la mise à mort du petit fils du Prophète.

C’est ainsi que les agents de Mouaouia s’approchèrent de la femme d’Al Hassan et lui demandèrent de l’empoisonner en contre partie d’une très grande somme d’argent et du mariage avec le fils de Mouaouia Yazid.

En homme de parole, et suite à l’empoisonnement d’Al Hassan par sa femme en 49 de l’Hégire, Mouaouia lui donnera ce qu’il lui avait promis en argent mais pas… son fils. Il avait très peur que son fils épouse une empoisonneuse !

Avec  la mort d’Al Hassan, c’est au tour d’Al Hussein de réclamer ‘‘l’héritage’’ de son Grand-père (le Prophète) et de son père (Ali).Mais il ne le fera pas aussitôt.

D’abord, parce qu’à Médine ou il ne comptait que peu de partisans, Al Hussein ne pouvait pas déclarer les hostilités à Mouaouia.

Ensuite, parce que, comme sot frère, il a jugé que les chiites n’avaient pas assez de moyens pour renverser les Omeyyades.

Il fallait donc attendre le moment propice…

C’est ce qui adviendra avec  la mort de Mouaouia en l’an 60 de l’Hégire. Seulement, ce dernier avait préparé depuis quelques années son fils Yazid pour lui succéder. Mais ce Yazid passe auprès de beaucoup de musulmans pour un buveur de vin… et on lui impute tous les vices de la terre. C’est ce qui expliquera le fait que la majorité des fils des compagnons du Prophète refuseront de lui prêter allégeance.

Seulement, si Yazid ne pouvait craindre l’ensemble des fils des compagnons du Prophète, tel ne pouvait être le cas du fils du rival de son père et qui dispose d’un nombre très important de partisans à Basra et à Koufa. C’est pour cette raison que le gouverneur de Médine, sous l’ordre de Yazid, pressa Al Hussein de prêter allégeance au nouveau Calife.

Sans tempérer, ce dernier qui avait déjà reçu secrètement plusieurs missives lui demandant de rejoindre ses partisans (80.000 hommes armés) à Koufa et réclamer l’héritage de son père, rassura le gouverneur sur ses intentions et lui demanda qu’il le fasse le lendemain publiquement.

Mais avant l’aube, Al Hussein quitta Médine avec ses femmes, ses enfants et certains de ses partisans pour rejoindre Koufa …à 1300 Km de Médine.

Signalons ici que le demi frère d’Al Hussein, Ibn Al Hanafya, ainsi que son entourage à Médine, était opposé au ralliement d’Al Hussein aux opposants Chiites en avançant comme argument le fait que si vraiment insurrection il y avait, pourquoi les Chiites ne s’étaient pas révoltés contre le gouverneur de Koufa ?

Que dire alors d’une révolte contre l’ensemble du royaume Omeyyade !

Cette analyse pertinente ne sera pas entendue par Al Hussein.

Alerté du départ de Al Hussein de Médine, Ibn Zied qui fut entre temps nommé par Yazid gouverneur de Koufa et chargé de mater l’insurrection, se prépara pour recevoir Al Hussein et ses quelques combattants après avoir tué le chef Koufi des Chiites Hani Ibn Arwa (jeté du haut du palais de Ibn Zied).

L’insurrection était matée, les combattants chiites tués ou emprisonnés et la situation avait déjà tournée au profit des Omeyyades avant même l’arrivé de Al Hussein !

Ibn Zied envoya à la rencontre de Al Hussein 4000 hommes afin de lui barrer la route de Koufa. Les informations dont nous disposons sont unanimes pour dire que le but n’était pas de tuer le petit fils du Prophète mais de lui faire prêter allégeance à Yazid. Pour cette raison les hommes de Ibn Zied laisseront Al Hussein et ses combattants se diriger vers Kerbala (50 km de Koufa).

Seulement, après avoir refuser de prêter allégeance, et suite à l’ordre du Calife Yazid, les guerriers de Ibn Zied massacrèrent les combattants d’Al Hussein : tous les mâles, y compris les petits garçons, furent tués et décapités. Quant à Al Hussein, le petit fils du Prophète, en lui trancha la tête et en l’envoya en signe de victoire au Calife Yazid.

Un seul miraculé a échappé à ce carnage : un jeune enfant d’Al Hussein, Ali, sauvé par sa tente.

À suivre …

Une critique, une suggestion, un complément d’information ? … merci de poser vos commentaires

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Commentaires
J
Comment s'émanciper de la dictature de l'islam , de la dictature du mâle musulman sur la Femme ?<br /> <br /> <br /> <br /> Entretien avec Karima, mars 2013 par Jean Théron<br /> <br /> <br /> <br /> Karima, vous êtes née dans les quartiers nord de Marseille dans les années 70, dans une famille française originaire d’Algérie: comment avez-vous vécu votre enfance?<br /> <br /> <br /> <br /> Mon enfance a été marquée par le mode de vie d’une famille musulmane et la place particulière qu’y occupe la fille.<br /> <br /> Nous étions trois frères et deux soeurs. Les garçons pouvaient faire ce qu’ils voulaient, sortir, aller jouer au foot ou autre, rentrer à n’importe quelle heure. Pour ma soeur aînée et moi, pas question de sortir, on reste à la maison sauf pour aller à l’école, on fait le ménage, le repas. On ests dirigée par notre mère et sous le contrôle strict du père et des frères quand il n’est pas là. Les garçons s’estiment en droit de contrôler et surveiller leurs sœurs, de leur faire la morale, de les punir s’il le faut. Ils trouvent cela parfaitement normal et naturel. Dominer et frapper leurs sœurs quand elles le « méritent », ce n’est pas un problème pour eux. Ils reçoivent implicitement l’autorisation de leur mère comme de leur père quand il y en a un. Cela fait partie de leur éducation dès leur plus jeune âge.<br /> <br /> Nous mêmes, nous y sommes préparées depuis notre enfance. Je ne dis pas qu’on trouve cela normal. Mais on sait ce qui nous attend si on sort des clous qui ont été plantés selon des normes musulmanes. Alors on fait attention pour ne pas les pousser au drame. Ce qui peut arriver très facilement si on n’y prend pas garde. C’est une question de culture. La culture musulmane n’est pas la culture française et inversement. L’adolescence et la jeunesse de nos copines de classe d’origine française et européenne n’ont rien à voir avec les nôtres. Pourtant, elles et nous sommes françaises. En France, les garçons n’ont pas autorité sur les filles. C’est ce qui fait toute la différence entre les Français et les musulmans. Cela on nous l’apprend très tôt.<br /> <br /> Mais arrivée à un certain âge on en a assez.<br /> <br /> Le problème c’est quand on a des amies françaises à l’école et surtout au collège. Comme on sait qu’on vit en France et qu’on est Françaises on veut faire comme nos amies, parler, et parler des garçons, parler des robes, des jupes, des chanteurs, rire, aller chez elles, goûter ou manger avec elles, découvrir en fait le monde des Français. Et là c’est insupportable pour les hommes de la famille. Combien j’ai vu de mes amies musulmanes du quartier être envoyées « là-bas » vers 12-13 ans et dont je n’ai jamais plus entendu parler! Moi j’ai eu de la chance, je suis restée.<br /> <br /> Vous parlez des « Français » comme si c’était une population à part.<br /> <br /> <br /> <br /> C’est vrai, mais c’est les musulmans, les familles musulmanes qui tiennent à rester à part.<br /> <br /> Ils ont l’habitude de dire : « on est Français comme les autres…musulmans ».<br /> <br /> Les musulmans entre eux ne disent jamais qu’ils sont français. Ils ne le ressentent pas ainsi. Ensuite ils passeraient pour des traîtres aux yeux de leurs compatriotes qu’ils soient ici en France ou en vacances dans leur pays d’origine. Je ne parle même pas quand leur famille du pays vient les voir dans la région. Les mentalités se rejoignent.<br /> <br /> Pour la cuisine par exemple, on ne fait jamais des plats français, sans parler du porc. On n’apprend pas aux enfants à goûter la cuisine de leur pays!<br /> <br /> Aller au restaurant? Pas dans un restaurant français: les aliments y sont préparés par des Français, les couverts ont été touchés par des Français: c’est impur.<br /> <br /> Il est interdit de sortir avec un Français, de se marier avec un Français. Mais en Suède ou en Belgique c’est pareil pour les filles nées musulmanes.<br /> <br /> Depuis les anées 90 les musulmans ne vont plus dans les boucheries françaises, ni maintenent dans les boulangeries.<br /> <br /> Je suis revenue à Marseille pour les obsèques de mon père, l’an dernier; on a pu le voir avant que son corps soit transféré en Algérie dans le funérarium de l’hôpital de la Timone réservé aux musulmans, avec des inscriptions en arabe. J’y étais avec ma soeur qui a fait le choix d’être Française comme moi. Puis on est venu nous prévenir que le reste de la famille, ma mère, mes frères, les cousins, arrivait et on est parties: on ne mélange pas les Français et les musulmans.<br /> <br /> Les garçons de manière générale ne sont pas prêts à devenir des Français: pour eux ça équivaudrait à perdre des droits particuliers, des privilèges, notamment vis à vis des femmes.<br /> <br /> C’est comme pour les pays. On nous parle de printemps arabe, de révolutions arabes. Il n’y aura jamais de révolution arabe parce qu’ils ne seront jamais d’accord pour accepter l’émancipation de la femme.
G
C'est l'Histoire authentique de notre religion ça. Je vous remercie pour le fait de faire connaitre la vérité aux jeunes générations.
Y
que la paix soit sur le Prophete et la famille benie du Prophete.<br /> le jour viendra ou les incredules seront juges pour le massacre perpetre contre l Islam.que tous ceux qui ont commis cet acte ignoble brulent dans l enfer jusqu au jour de la retribution.
V
Pauvre Nora, vous devez éprouver bien des souffrances pour cracher autant de venin...Quant à l’intellect...ça ne vole pas très haut...A propos "Nora"...c'est un pseudo très usité dans certaines ruelles de Paris et au Bois de Boulogne...le langage aussi ....
J
Bonjour,<br /> <br /> <br /> Allah vous a ouvert les yeux ???<br /> <br /> Ben , ça se voit pas trop !<br /> <br /> Partout , y compris désormais dans nos banlieues de France , les musulmans sont les plus arriérés de la planète.<br /> <br /> Et sans le pétrole , que nous avons découvert et que nous exploitons pour vos rentiers , le monde musulman aurait son véritable poids : RIEN ! ZERO !! NADA !!!<br /> <br /> Quant à votre pseudo-prophète , VOTRE Sira montre son véritable visage : celui d'un assassin abominable ...<br /> <br /> <br /> Amitiés.
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